1 night in Paris

Désolé d'avoir été absent de mon blogue depuis un petit bout, mais j'étais absent. Je crois m'être bien repris en vous écrivant ce message assez long et rempli de commentaire toujours aussi pertinents qu'à l'habitude. Tout d'abord, je cherchais un titre frappant, accrochant et ...con. J'ai donc pensé à l'incontournable film de Paris Hilton (http://en.wikipedia.org/wiki/1_night_in_paris). Pas parce que notre fin de semaine était une orgie avec des blondes qui se maquillent en train de se faire ***, mais bien parce que c'est une inside que je devais ploguer ici. J'entends déjà Line se demander pourquoi je connais ce film et je m'imagine en train de lui répondre la même chose que d'habitude: je sais pas, c'est la vie. C'est comme pour le 12po de Ron Jeremy. C'est des choses qu'on se doit de savoir.

Bon ok, assez débordé et passons aux choses sérieuses. Ce message est en fait une deuxième version et c'est pourquoi je l'écris avec un peu de retard. Dans la première version, je vous racontais notre fin de semaine à la manière d'un touriste qui énumère les endroits qu'il a visité. C'est intéressant quand tu y étais, mais c'était terriblement poche pour quelqu'un qui ne fait que lire mon blogue. J'ai donc détruit le premier message pour
n'en garder que l'essentiel. Voici ce qu'on a visité:

Gare Montparnasse
Jardins du Luxembourg
Mairies d'arrondissements
Panthéon
Notre-Dame de Paris
Place Trocadero
Tour Eiffel
Champs de Mars
Mur de la paix
Dôme des Invalides
Opéra de Paris
Louvre
Jardin des Tuileries
Place de la Concorde (avec l'Obélisque de la Concorde)

*** ça achève***

Pont Alexandre III
Champs Élisés
Arc de Triomphe
Quartier Pigalle
Moulin Rouge
Musée de l'érotisme
Montmartre
Basilique Sacré-Coeur
Versailles (la photo #2)
Un bar dont il y avait «Violon» dans le nom
La tour Montparnasse (photo #3)
Et... un McCafé

Maintenant que je vous ai dit ce qu'on a vu, je vais parler de ce qu'on a fait. En prenant le train de 6h30 pour Paris, on s'était dit: «tient, le métro ouvre à 6h et ça prend 5min se rendre à la gare, c'est tiguidou!» Erreur... Les Français et leurs maudits jours fériés. C'était l'Annonciation et le métro ouvrait à 7h15 pour «célébrer». Avec aucun taxi en vue, juste du monde saouls qui déambulaients dans les rues, on a du marcher vite pour se rendre à la gare. Presque de la marche olympique, mais on ne se disloquait pas le bassin à chaque pas comme les vrais marcheurs. On est finalement arrivés à temps pour notre train. Arrivés à Paris, nous avons retrouvé Aline, Andréa, Bob, Julien, Seb et Marie-Claude (6 autres étudiants en stage que je nomme en ordre d'apparition) pour visiter celle belle ville aux gens si peu accueillants. Quand on compare les Bretons aux Parisiens, disons que les Parisiens ne démentent pas le stéréotype du Français chiants. On a même eu droit à une contravention dans le métro!! ON AVAIT PRIS UN BILLET TARIF RÉDUIT VALIDE SEULEMENT POUR LES ÉTUDIANTS RÉSIDENTS DE L'UNION EUROPÉENNE!!!! La fille a jamais rien voulu savoir du fait qu'il est fort probable que des touristes se trompent. Surtout qu'on avait un ticket, c'était juste pas le bon. Conclusion: tout le monde a eu une amande de 25 euros pour tentative de fraude à l'État, sauf Seb qui c'était trompé de billet et avait refilé son billet de train (qui était correct!?!?).

Les gens les plus accueillants à notre égard ont été: les propriétaires du restaurant Savoyard, la serveuse qui savait qu'on était pressé et le Breton qui habitait Paris grâce à qui nous n'avons pas manqué le train de retour. Ou devrait-je dire le Saint-Breton? Suite à une série de retards accumulés (et pas tous de notre faute), nous étions assez serrés dans le temps pour nous rendre à la gare. Entre deux transferts de métro, nous rencontrons le dit-Breton qui nous demande pourquoi nous avons l'air si pressé. Lorsque nous disons que nous allions manquer notre train, il regarde l'heure et dit: effectivement, vous allez le manquer de peu...sauf si vous me suivez. Maelle n'était pas trop d'accord avec ça, mais nous n'avons pas eu le choix. Le gars restait près de la gare et il savait exactement où aller. Lorsque les portes du métro se sont ouvertes, il est parti à courir dans la foule et nous l'avons suivi en bousculant bien des gens au passage. Nous sommes entrés dans le train quand les portes fermaient. Après cette course dans la gare, certains ont failli faire une crise d'asthme.

Nous avons aussi été veiller en ville, mais les Européens ne vont jamais veiller avant 1h du matin. C'est pourquoi les bars ferment à 5h. En arrivant au bars, il y avait une petite file d'attente pour entrer, jusqu'à ce qu'Andréa dise aux bouncers: On est Québécois! Laissez-nous entrer! Ils l'ont écouté...lol On est donc descendu dans un sous-sol aménagé en grotte bondé à souhait. Pendant que les gars dansaient sur de la vitre brisée (je vais y venir plus loin), les filles se faisaient aborder par tous les gars (ou presque) présents dans le bar. Nous avons donc du être les conjoints de plusieurs filles à la fois pour éloigner les vautours. En fermant le bar, on est retourné faire dodo à 4 dans un divan-lit.

Pour revenir sur la vitre brisée, c'est qu'on a eu droit à plusieurs citations pendant la fin de semaine qui tournaient sur ce qui est mâle et ce qui est gay. En mangeant au resto Savoyard, nous (David, Seb, Julien et moi) avons décidé de prendre un dessert. Puisque ça avait l'air bon, on a pris de la fondue au chocolat. Le hic: ce n'était pas individuel. On a donc partagé une grosse fondue à 4. Et les filles de nous crier dans le resto: 4 gars qui mangent de la fondue au chocolat, c'est gay! Ce, au même moment où on avait la même réflexion. On a donc décrété, que 1-manger de la fondue n'est pas gay si on prévient d'avance que ce n'est pas gay en disant bien fort: Rien de gay! 2-Faire une bataille de fruit, c'est mâle! 3- S'échanger un fruit dans la fondue, c'est gay! et 4- au bar après que j'ai échappé ma bouteille par terre et qu'il y ait eu de la vitre partout où nous dansions, Julien à crier (ou Seb, désolé je ne m'en souviens plus): Danser sur de la vitre, c'est crissement mâle! Voici l'anecdote.

Et pour terminer sur une autre anecdote, j'ai apporté ma tuque Henri en France. Et heureusement que je l'ai apporté, car quand on se promène en gang dans une foule de touristes, les autres n'ont qu'à trouver un spot orange fluo qui sort de la foule pour savoir où aller. Même qu'à Versailles, en marchant dans le château, j'entends crier derrière moi: Henri la Patate à Joliette!! C'était un couple de St-Alphonse de Rodriguez en vacances en France.... le monde est petit. On a donc parti le principe qu'il fallait faire faire le tour de l'Europe à la tuque Henri. À chaque endroit où nous allons, j'essaie de prendre une photo avec la tuque. J'ai oublié devant Notre-Dame de Paris par contre. De plus, nous avons modifier le jeu Où est Charlie pour faire Où est Alex? Je me cache dans une foule, David prend la photo et il faut trouver le tata avec une tuque orange et blanche :P

La semaine prochaine: le Mont St-Michel et une visite plus approfondie de la Bretagne

-alex-