mercredi 21 juillet 2010

Normandie time


Le stage se termine très bientôt et il ne me reste plus qu'un voyage à raconter sur ce blogue avant de partir de Rennes pour de bon en direction de l'Est. La semaine dernière, nous sommes (finalement) allés en Normandie pour voir les sites du débarquement du 6 juin 1944.

Nous avons pris le train de Rennes à direction de Caen. En arrivant, bien sûr, c'était le déluge. Nous avons donc du prendre un taxi pour nous rendre à notre hôtel Première Classe. Première Classe est une chaîne d'hôtels qui ne sont vraiment pas de première classe... Avec les lits superposés, les murs et le plafond en stuco (on écrit sa comment??) et les bruits louches de canalisation, on se serait plutôt cru en 3e classe du Titanic. Vous savez, là où Léo jouait au poker et où les gens mouraient noyés dans leur lit? Sa donne une bonne idée de notre chambre. On avait réservé pour une nuit, mais en arrivant à l'hôtel à 17h, on n'a pas eu le choix de réserver une 2e nuit. L'hôtel était en périphérie de Caen et les transports en commun vers la ville sont assez mauvais en Normandie. On est donc resté pas loin de l'hôtel. Quoi faire un mercredi soir en Normandie?? C'est l'équivalent français de l'Ontario côté «activités de soir». On est donc allés voir Toy Story 3 au cinéma. Mais attention, il ne faut pas dire Histoire de Jouets, mais bien Toy Story, sinon la caissière ne vous comprend pas...

Le lendemain, on est parti en direction de Caen et de l'Office du tourisme pour savoir comment se rendre au Mémorial de Caen. «Très simple«, nous répond la fille, «vous n'avez qu'à suivre les flèches.» MMmm... on était à pied. Après 2h de tourner en rond à la recherche du bon bus (je l'ai dit que les transports en commun sont très nuls en Normandie), on est finalement arrivés au Mémorial. On nous avait dit de prévoir une bonne heure pour tout voir. Finalement on est restés plus de 3h et on n'a pas tout vu. C'est débile la quantité de documents, de vidéos et d'informations diverses qu'on y retrouve. Plus on avançait et plus on voulait en savoir. Presque tout est couvert. De la Première Guerre, en passant par la montée du Nazisme et la réplique de l'URSS et en faisant un petit détour vers la Déportation. On a même pas eu le temps de voir l'exposition sur Berlin après 1945. Mais on avait notre quotas. On est repartis à Caen en voulant aller voir la plage canadienne, mais les horaires de bus ne nous convenaient vraiment pas. Jusqu'à ce qu'on voit passer un autobus qui indiquait Plage des Canadiens. Wow. Le destin. On l'a donc pris pour se rendre compte que c'était marqué Place des Canadiens et non Plage des Canadiens. Tant pis, on va voir c'est quoi. Déception. Imaginez un carré de terre entre deux maisons avec une pancarte bleue qui dit «Place des Canadiens». On a refait 30min de bus en direction inverse pour revenir à Caen et retrouver l'Office du tourisme pour avoir les bonnes indications. Malheureusement, il était trop tard pour prendre le dernier bus et nous avons du retourner à l'hôtel. Encore une fois, que pouvions nous faire un soir de semaine en banlieue de Caen? Nous avons été voir Predators... Petite parenthèse: Adrian Brody à pris AU MOINS 75 libres depuis qu'il a fait Le Pianiste...

Le dernier matin, nous avons pris un bus de bonne heure pour nous rendre à 20km au nord de Caen pour nous rendre à Courseulle-sur-mer et trouver Juno Beach, la plage canadienne. Ce trajet de 20min en voiture nous a pris 1h20 en autobus. En chemin, nous avons rencontré une Ontarienne de Gatineau (ou une Québécois d'Ottawa?) et nous avons passé la journée avec elle. En arrivant à Courseulle, nous nous sommes rendus au musée Canadien situé à côté de Juno Beach. (leçon historique: les 2 plages Américaines sont Utah et Omaha, la plage Canadienne est Juno et les 2 plages Britanniques sont Gold et Sword). Nous avons fait la visite du musée et nous avons pris un tour guidé de la plage avec un Acadien (sa donnait accès au bunker). Tous les guides du musée sont des étudiants Canadiens. En faisant cette visite, on a appris plein de choses cocasses sur l'armée Canayenne que personne n'ose jamais dire de peur de se faire rire d'eux. Comme vous pouvez le voir sur la photo de la plage, la marée est haute. Si vous cliquez sur la photo, vous aurez un agrandissement et on voit des bouées au loin. C'est l'emplacement de la marée basse où les Canadiens débarquaient. Sa fait pas loin de 500m à courir sans aucune protection pour se rendre jusqu'aux Allemands. Par étonnant que Juno ait été la 2e plus meurtrière pour les Alliés après Omaha (la plage du Soldat Ryan). De plus, l'objectif des Canadiens pour la première journée était de prendre la plage et d'ensuite filer libérer Caen à 20km au Sud. Pour y arriver, les soldats débarquaient des péniches avec des vélos. Oui oui, des vélos. La mitraillette d'un bord, le vélo dans l'autre main et un pack-sac de 36kg sur le dos. Tout cela en courant les 500m de plages pour se rendre à l'abri. Ont-ils réussit? non. Sa a pris 1mois avant que Caen soit libérée. Mais au moins on peut se dire que les Canadiens sont ceux qui avaient le plus progressé à l'intérieur des terre dès la première journée. Ça c'est le prix de consolation. Après cette visite, il était rendu trop tard pour nous rendre au cimetière et revenir prendre le dernier bus vers Caen. Nous avons donc trouver un hôtel pour dormir et nous avons ensuite loué des vélos pour nous rendre au cimetière. Impressionnants. Pas seulement nos vélos (nous étions impressionnés qu'ils roulent encore), mais aussi le cimetière. Sa donne des frissons de voir que la majorité n'avaient pas 25 ans et qu'une bonne partie est morte la journée du 6 juin. Maelle a même réussi à trouver la tombe du cousin à son grand-père. Après cette visite, nous sommes retournés à notre hôtel et nous avons appris que cet hôtel servait de quartier général aux Allemands de Juno Beach. On a donc fait dodo en compagnie de fantômes nazis.

Le lendemain on a pris le premier bus en direction de Caen et ensuite le premier train en direction de Rennes. On était tous d'accord pour dire que ce voyage a été un des plus intéressants que nous ayons fait. On n'a pas vu la partie Américaine, mais la partie Canadienne à elle seule valait le détour. Nous en avons tellement appris qu'il est impossible de tout raconter ici. Pour cela, vous devrez m'endurer à mon retour ;)

Parlant de retour, on termine notre stage vendredi, mais on ne reviens que le 10 août. Je ne crois pas pouvoir écrire un nouveau message d'ici mon retour, c'est pourquoi je vous fait mes adieux (adieux de blogue) et je vous remercie de m'avoir lu (ou enduré, ça dépend du point de vue...) et de m'avoir encouragé à continuer d'écrire ce blogue. Samedi matin, on prend un train vers Paris et ensuite on a un vol vers Naples en Italie. On reste deux nuits à Naples et ensuite on se rend à Rome pour 3 nuits. On remonte la Toscane jusqu'à Florence (1 nuit) et ensuite on va à Venise (2 nuits). De Venise, on traverse en Allemagne à Munich en Bavière par un train de nuit. On passe une autre nuit à Munich et ensuite on prend un autre train de nuit en direction de Vienne en Autriche. Une autre nuit à Vienne et ensuite on part à Prague en République Tchèque pour 2 nuits. On prend ensuite un train de nuit vers Cracovie en Pologne et on se dirige vers Auschwitz-Birkenau (le plus grand camp de concentration). On retourne une nuit à Cracovie et le lendemain on prend un vol Cracovie-Paris pour retrouver Maelle (qui va revenir d'Irlande). Finalement, le lendemain c'est le voyage de retour. Voila, c'est simple non? Encore une fois, je vous remercie de m'avoir lu et je vous dit à très bientôt. J'ai hâte d'être de retour au pays et de revoir tout le monde.
-alex-

samedi 17 juillet 2010

Quiberon/Belle-Ile en mer (2e message de la journée)

Bon, j'ai encore du temps libre, donc je vais continuer avec la fin de semaine à Quiberon (c'était la semaine passé). Je viens d'écrire aussi un message sur la fin de semaine à Biarritz, mais vous pouvez le lire après, sa ne change rien.

Je parle de fin de semaine à Quiberon, mais en réalité, c'est presque une semaine complète de voyages divers. Le mardi matin, je suis parti à Paris avec David et ses parents. Par contre, on s'est quittés à la gare de Montparnasse, car j'allais rejoindre Céline qui arrivait. Je suis allé l'attendre à l'hôtel de Pigalle puisque son avion était en retard. L'hôtel était très bien, mais en faisant un 360, je pouvais soit dormir, aller prendre une douche, aller à la toilette ou me jeter par la fenêtre. Restreint comme espace. Finalement, lorsque Céline est arrivée, on est allés se promener dans Paris (je lui ai quand même dit bonjour, tsé...) Sa faisait 2 mois qu'on ne s'était pas vus, donc on en avait long à se dire. En soirée, on a même fait un tour de bateau-mouche sur la Seine. Mettons que les touristes qui s'émerveillent devant des ponts et les jeunes qui laissent tomber des canettes vides des dits-ponts coupent un peu le romantisme.

Le mercredi on est allés passer la journée à Eurodisney. Encore une fois, c'était une très belle journée (tant au niveau de la température que de la compagnie), mais on s'est fait arnaquer de long en large par les prix (pour ne pas dire qu'on s'est fait fourrés...). 50 Euros pour l'aller-retour en train de banlieu + l'entrée qui ne comprend pas la nourriture. Si vous prévoyez y aller dans un avenir proche, voici ce qu'il vous en coûtera: 43 euros si vous êtes étudiants, 57 euros pour les enfants et 67 euros pour les adultes. Une famille de 2 adultes/ 2 enfants doit prévoir 500 euros pour sa journée (1 JOURNÉE) si en plus ils doivent prendre le train Paris-Disney. D'un autre côté, avec la canicule, il y avait moins de monde dans le parc. On a eu le temps de tout faire ce qu'on voulait et même It's a Small World (http://www.youtube.com/watch?v=nGGKiHCiDtQ&feature=related). Et oui, même It's a Small World. Ceux qui ne savent pas ce que c'est doivent impérativement cliquer sur le lien Youtube. Cependant, je vous mets en garde: la toune reste looooongtemps dans la tête.

Le jeudi, on est allé retrouver Kevin (le Franco-Belge-Néo-Brunswickois de notre classe) qui était chez sa blonde à Paris. On est allés visiter les catacombes de Paris et naturellement, sa a viré en niaiseries tout au long de la visite. J'ai même un vidéo de Kevin qui lit un poème mortuaire avec une voix d'outre-tombe. Assez troublant. En fin d'après-midi, on a dit au revoir à Kevin et on a pris notre train à direction de Rennes, car j'avais un cours vendredi après-midi (il faut quand même que j'aille à l'école des fois, non?). C'était la première fois que Céline venait en Bretagne, donc qu'est-ce qu'on a mangé? des galettes :) Bon ok, vite comme ça, une galette de sarrasin avec du jambon, de l'emmental et un oeuf en plein centre, ça n'inspire pas confiance, mais j'en connais une qui est tombée accro. Et pour les difficiles qui n'aiment pas les oeufs, il y a plein de variantes possibles. Comme lardons et fromage de chèvre (juste à y penser j'en salive...).

Le vendredi, on a fait la grasse matinée et je suis parti à l'école en laissant Céline visiter Rennes comme une grande fille. Après mon cours, on a pris le train en direction de Quiberon (pour les 99,6% de la population qui ignorent où s'est, et bien tapez http://maps.google.com). Même si je n'y suis jamais allé, je crois que Quiberon ressemble à Rimouski. Vaguement. En soirée, on a eu droit a un concert 100% Stones sur la plage. 100% Stones, car le groupe ne jouait que des chansons des Rolling Stones. C'était très bien, mais sa faisait drôle d'entendre Satisfaction chantée avec un accent français ;)

Le samedi, on a pris la traverse jusqu'à Belle-Île en mer. Et encore une fois, même si je n'y suis jamais allé, Belle-île ressemble aux Îles de la Madeleine. C'est poche que je n'ai pas de photo où on est tous les deux à vous montrer, mais je n'ai pas encore les photos de Céline. Sa viendra... Pour en revenir à notre visite, l'île fait quand même 20km, donc on ne pouvait pas se promener à pied et on était encore en période de canicule, donc la marche dans les champs était déconseillée pour les personnes non suicidaires. On a donc opté pour la location d'une petite voiture de touriste. Je dis voiture de touriste, car presque tous les touristes sur l'île louent ce genre de véhicule. C'est le genre de voiture qui vous donne envie de crier TOURISTE quand vous voyez quelqu'un conduire ça... Dans mon top 5 de «comment avoir l'air touriste en voyage», la voiture arrive #1 devant le #2 qui est «se promener le soir dans une ville avec une carte sortie et un sac banane». Et s'est peu dire. Maintenant que j'ai bien décris mes sentiments face à cette voiture, je dois quand même dire qu'on a eu vraiment beaucoup de plaisir à se promener sur l'île accompagnés de notre ami jaune. Je vais arrêter d'en parler pour vous laisser juger:







Plus bas







on y arrive (je veux être certain de garder la surprise)







Et......... voila












Le dimanche, on a fait principalement de la plage. Et on a visité la forteresse à l'entrée de l'île qui servait à surveiller la mer. Du haut de la colline où est située la forteresse, on avait une très belle ville sur la ville portuaire. Après cette belle fin de semaine, nous sommes repartis à Rennes, car j'avais (encore) des cours le lundi. Pendant que j'étais à l'école, Céline est allée visiter le Mont St-Michel. Le soir, on a rejoint David, Maelle, Vanessa (la Team Québec), Lionel, Anne, Solen, Pauline et Karine (la Team France) pour un souper en gang.

Le mardi matin, Céline est repartie à Paris, car elle devait prendre un vol pour Barcelone avec Kevin et je suis retourné à l'école (encore???). Voila pour le résumé assez complet de cette fin de semaine sur la côte sud de la Bretagne. Il ne me reste plus qu'à faire un autre message pour la fin de semaine qui vient de passer où nous étions en Normandie. J'y reviens cette semaine. Promis.
-alex-

Bordeaux/Biarritz

Bon, je vais faire un blitz de blogue cette semaine pour rattraper mon retard et ainsi me libérer avant le grand départ de Rennes. Aujourd'hui, c'est la fin de semaine à Biarritz (Anglet pour être plus précis) agrémentée d'un pit stop à Bordeaux.

Je suis parti avec Maelle le vendredi matin en direction de Bordeaux pour aller chercher Julien. 2h de train jusqu'à Nantes, suivi de 4h de train jusqu'à Bordeaux. Facile :P Arrivés sur place, Julien nous a fait visiter son appart et on avait l'après-midi de libre avant le train pour Biarrtiz. Je dois l'avouer, c'est Julien qui a le plus bel appartement des étudiants québécois que j'ai visité. Il est au 2e étage d'une maison et il a une gigantesque porte patio qui donne sur la cours arrière. Le seul hic est qu'il n'a pas de patio. La porte donne sur le vide... Il nous a ensuite amené visiter le centre-ville de Bordeaux. C'est une belle ville. Mais on l'a visité si rapidement que je ne peux pas en dire plus... Il y a une belle fontaine et des rues piétonnes et un tramway. Par contre, le miroir d'eau reste digne de mention. C'est une grande place où ils gardent environ 1pouce d'eau et sa fait une réflexion de la ville. C'est très beau. Tellement que lorsque le maire Labeaume est venu à Bordeaux, il est reparti en voulant en faire un à Québec. Sa et un festival du vin -comme à Bordeaux. Nous avons arrêté notre visite lorsqu'il s'est mis à pleuvoir et nous avons du nous abriter au pub Sweeney Todd (le barbier-meurtrier anglais, et pour ceux que sa intéresse, Tim Burton a fait une comédie musicale avec Johnny Depp dans le rôle titre il y a 2 ans [fin de la parenthèse culturelle]).

Suite à cela, nous sommes retournés prendre nos choses chez Julien et nous sommes retournés à la gare en direction de Biarritz pour un autre 2h de train. Puisque nous étions sur l'heure du souper, nous sommes arrêtés à l'épicerie et nous avons fait le plein de provision pour le voyage en train. Et grâce à la réglementation française qui est beaucoup plus ouverte envers l'alcool dans les endroits publics que le Québec, nous avons eu un petit festin dans le train. Le seul hic qu'on avait pas pensé, c'est qu'un camembert laissé à la température de la pièce, sa dégage une odeur «particulière» que les gens autour de nous ne devait pas trop apprécier. Mais personne ne s'en est plaint et tout s'est très bien déroulé. Arrivés à Biarrtiz, on a pris un taxi Mercedes en direction de l'auberge de jeunesse pour aller rejoindre Seb et Marie-Claude (de Montpellier), mais ils n'étaient encore arrivés. Lorsqu'ils ont fini par arriver, on a appris que leur voyage aura duré 12h au lieu de 4, car leur train a été retardé et ils ont manqué leur transfert. En attendant les autres, on a rencontré un Québécois seul qui se cherchait des amis (il faisait presque pitié dit comme sa...). Il s'appelait Alexandre et est né à Joliette. Le monde est petit :D On s'est tenus avec lui toute la fin de semaine et s'était bien le fun.

Le samedi, on voulait aller surfer, mais la marée était trop haute et puisque le gars nous prenait pour des débutants (pfffff, n'importe quoi), il nous a dit d'attendre en après-midi avant de nous louer des planches. On a donc joué avec tout ce qui nous tombait sous la main. On s'est baigné dans les vagues et on a joué au frisbee et au soccer sur la plage. Dans l'après-midi on a finalement pu louer des planches de surf et l'équipement qui va avec. Seb et Alex#2 en avaient déja fait, donc ils nous ont donné des cours (ouin.. des «cours») et on a surtout appris sur le tas. Je vais l'avouer, Julien m'a littéralement torché sur sa planche. On dit que les enfants héritent de certains talents de leurs parents, et bien je peux affirmer que mes parents ne sont pas des champions de surf. Pendant que je peinais encore à me tenir debout sur ma planche, Julien se promenait comme si de rien n'était. On s'est fait dire que Biarritz n'était pas une bonne place pour commencer, car les vagues sont trop grosses et irrégulières, mais ce n'est pas grave, je recommencerais n'importe quand.

Le dimanche matin, on a quitté le groupe avec moins de 4h de sommeil dans le corps, car on avait 8h de train à faire pour revenir à Rennes. Et je suis certains que vous vous rappelez de la canicule d'il y a 2 semaines: Y FAIT CHAUD DANS UN TRAIN. Surtout quand il fait 35 dehors, que le train est bondé et que l'air climatisé est en panne. Même les chiens avaient l'air morts dans le train avec leur langue qui pend à n'en plus finir (oui, oui, les animaux sont admis dans les transports en commun en France et même dans certains restos). On est donc arrivés sains et saufs à Rennes en état de déshydratation semi-avancée où nous sommes retournés à l'école le lendemain.

Voila pour Bordeaux-Biarritz. Le prochain blogue, c'est Quiberon/Belle-Île en mer. À la prochaine!
-alex-

P.S: j'ai écris assez rapidement, donc oubliez les fautes...

mardi 13 juillet 2010

Grèce, part II

Bon, après un certain délais, voici la suite du voyage en Grèce. La partie «Sociale». Cependant, avant d'aller vers le côté plus «contact avec d'autres êtres humains», commençons par le côté «gastronomie».

MMMMMMMMMmmmmmm, de la nourriture grècque :) Salades, olives, feuilles de vignes, moussaka, baklavas, etc. On ne peut pas dire qu'on mangeait mal. Sauf... pour le yogourt. On en mangeait à tous les matins avec nos céréales et parfois aussi seul. Comme vous pouvez le voir sur la photo, c'est du yogourt assez... consistant. En se promenant dans une épicerie, on a vu du yogourt Activia Grec. À 10% de matières grasses. Rien de moins. Mais c'était booooooooooon...

Nous avons aussi goûté au Oozo, l'alcool Grec. C'est comme de la sambuca, mais en plus mauvais. On est donc resté avec la bière, pour fêter la st-jean. Car même si on n'était pas au Québec, on a quand même fêté la St-Jean. À quelques différences près: au lieu d'être dans un champs ou une plaine, nous étions sur la plage et au lieu d'avoir Paul Piché ou Les Colocs en background, nous avions le bruit des vagues. Ok, ce n'était pas comme à la maison, mais on était quand même bien. On a rencontré des Français et on s'est tenu avec eux une bonne partie de la semaine. La moyenne d'âge à l'hôtel devait dépasser le cap du 50, on était donc content d'être avec des gens de notre âge. Les G.O. aussi. Lorsque l'animation se terminait (vers 22-23h), les G.O. venaient nous retrouver et on avait du fun avec eux. À l'inverse, lors des activités de la journée à l'hôtel, il comptaient sur nous pour participer et ainsi forcer les autres à venir. On a donc fait beaucoup d'aquagym et de «danse du village». C'était marrant.

Lors de nos dernières soirées sur la plage, Jacques et Selene (les G.O.) nous ont présentés à plusieurs autres employés de l'hôtel, dont plusieurs Grecs. On s'est rendu compte que c'était la première fois qu'on allait dans un pays et qu'on socialisait avec des locaux. La plupart parlaient bien le français, mais certains ne parlaient qu'anglais. Sa faisait un beau medley sur la plage: québécois, français, anglais, grec et italien. Le dernier soir, Marco est arrivé sur la plage avec 2 bouteilles de champagne et Kostas a apporté le jus de houblon. Parlant de Kostas, c'était notre accompagnateur qui devait veiller sur nous pendant le trajet hôtel-aéroport et qui devait s'assurer qu'on ne rate pas notre avion. Par contre, il nous avait dit où le trouver si il oubliait de se lever pour venir nous porter à l'aéroport. On s'est bien amusé avec lui. D'ailleurs, lorsqu'on est arrivé à l'aéroport, on a dompé nos bagages et on allé prendre un snack avec lui. C'est dans ces cas-là qu'on est contents d'avoir Facebook pour garder contact (oui oui, je l'ai dit... facebook peut être utile).

Finalement, on s'est rendu compte que les Grecs aiment les noms grecs (deeee....). Sa parait niaiseux comme ça, mais on s'attendait pas vraiment à rencontrer des gens qui ont des noms de dieux grecs. C'est ainsi qu'on a rencontré Adonis et Apollo. Ainsi que Kronos, le fameux lifeguard. Je vous avais dit que j'y reviendrais, et tel que promis, le voici. Kronos était quelqu'un.... qui prenait son métier un peu trop au sérieux. Armé de ses lunettes fumées, de sa planche en mousse et de son sifflet, il faisait régner l'ordre et la justice à la piscine. On aurait dit David Hasselhoff en plus petit et moins poilu. En gros, ils avaient les mêmes shorts. Pas moyen d'avoir du plaisir sans sentir son regard foudroyant nous transpercer. Dès qu'on enfant avait le malheur de sauter dans la piscine au lieu de se déposer, on entendait le bruit strident de son sifflet retentir de peu importe l'endroit où il était. On l'entendait même de notre chambre. Heureusement, le mardi était sa journée de congé et les enfants ont recommencé à rire et avoir du plaisir dans la piscine. Cependant, il pouvait être fier: pendant qu'il était de garde, personne n'est mort. Mission accomplie Kronos.

Voila pour la Grèce, je reviens dès que possible pour Bordeaux/Biarritz et Paris/Quiberon

dimanche 4 juillet 2010

2e message d'une looooooongue série

Rebonjour à tous, je viens de revenir de biarritz, donc je suis prêt à écrire mon blogue sur la Grèce. Trop de choses à dire et pas assez de temps... En parlant de trop de choses à dire en peu de temps, je vais diviser le blogue de la Grèce en 2 parties: culturelle et sociale. Ce soir, c'est au tour de la culture. Je ferai le social plus tard cette semaine si sa adonne...

En arrivant à Athènes, nous avons eu notre premier choc culturel de la semaine (1 parmi tant d'autres) quand nous avons vu les affiches. Jusqu'à maintenant, nous avions été dans d'autres pays où la langue est différente, mais en Grèce, même l'alphabet est différent. Heureusement, tout est aussi inscrit en anglais. Nous avons donc pris l'autobus jusqu'à l'hôtel à Vravrona où nous étions attendus par un repas grec (il était passé minuit). La vue que nous avions de l'hôtel était assez impressionnante la nuit, mais c'est à notre réveil qu'on a eu la vraie surprise. Jugez par vous-mêmes :D

Nous avons réservé des excursions à Athènes et au cap Sounion, respectivement le samedi et le dimanche. Puisque nous sommes arrivés le mardi soir (on peut quasiment parler du mercredi), sa nous a laissé un 3 jours de lousse pour «profiter» des installations de l'hôtel et décompresser du stress relié à notre stage avant de se lancer dans les excursions. Lire ici que nous nous sommes baignés et que nous avons lu. Nous sommes devenus amis avec 2 G.O. italiens qui rencontraient des québécois pour la première fois à l'hôtel, ainsi qu'avec des Français en vacance et un Grec. Heureusement, car la moyenne d'âge à l'hôtel devait frôler le 50 ans. Et l'alcool n'était pas inclue dans le forfait que nous avions. Cependant, je vais garder cette partie plus «sociale» pour le prochain blog. Revenons à la culture.

Samedi, nous sommes partis à la découverte d'Athènes, la capitale de la Grèce. En comptant les banlieues, la ville fait 5 millions d'habitants. La Grèce en entier a 12 millions d'habitants. C'est presque la moitié. C'est à dire que les 14 000 îles grecques sont très peu peuplées. Nous avons fait une visite de la partie touristique de la ville et la guide était super passionnée, ce qui était très agréable. Nous avons fait un arrêt au stade olympique. Pas celui des Jeux d'Athènes en 2004, mais bien l'original. Nous avons ensuite été voir l'Acropole avec son Parthénon. Tous les monuments de l'Acropole ont été construits en marbre blanc. C'est incroyablement beau à voir, mais le sol en est recouvert. Et du marbre, sa glisse. Petit message d'intérêt public: si vous prévoyez aller visiter l'Acropole et qu'il vient de mouiller, apportez vos crampons et ayez de bonnes assurances. Heureusement, nous avions un soleil de plomb, mais s'était tout de même très glissant. La guide nous expliquait qu'Athènes à été successivement dominée et pillée par les Turcs, les Perses, les Français, les Anglais, encore les Perses, les Italiens, etc. L'acropole étant une colline qui offre une vue impressionnante sur les alentours, les occupants s'en servaient comme QG ou même comme palais. En 1667, les Perses avaient pris le contrôle de la ville et se servaient du Parthénon comme entrepôt de poudre à canon. Quand les Italiens sont arrivés, ils ont bombardé le tout. L'explosion qui s'en est suivi à été dévastatrice et les 3/4 du Parthénon se sont effondrés. De plus, la statue d'Athéna à été complètement détruite. C'est triste.

Suite à cela, nous avons visité l'Agora, ou plutôt ce qui en reste. c'est-à-dire, pas grand choses. C'est plus un parc avec des blocs de marbres éparpillés ici et là et puisque les blocs de marbres sont des monuments nationaux, on ne peut pas s'assoir nulle part. Autrefois, sa devait être très beau, mais aujourd'hui, c'est moins impressionnant. Pour ceux qui se demandent ce qu'est l'Agora, c'est l'endroit où est née la démocratie. Tous les hommes en droit de voter se réunissaient pour discuter et ... voter. C'est aussi l'endroit où les grands philosophes venaient philosopher. En parlant de philosophes, saviez-vous comment étaient appelés les disciples d'Aristote (bon ok, je le demande, mais je sais pertinemment que la réponse va être non) ? Les péripatéticiens. Cela signifie «se promener» en grec. On est très loin du terme péripatéticienne d'aujourd'hui...

On a dîner dans un restaurant où le service était le plus rapide que j'ai jamais vu. En 5 minutes, nous sommes arrivés, avons pris place, commandé, reçu notre commande et reçu la facture. Difficile à battre. La salade grecque et le plat de viandes était vraiment bon. Nous avons passé l'après-midi à nous promener dans les boutiques. À la fin, nous avons assisté à la relève de la garde devant le tombeau du soldat inconnu (un peu comme à Paris). Cependant, le costume militaire traditionnel est assez «spécial». Ils ont une jupette, une couette, des bas culotte et des pompons. Beaucoup de pompons. J'ai cette photo des jambes du garde pour vous montrer à quel points ils était beaux. De plus, chacun de leur soulier pèse 3kg. Pas étonnant qu'ils se soient fait conquérir plusieurs fois au cours des siècles... Donnez leur des souliers un peu moins lourds et ils pourront combattre efficacement.

Le dimanche, nous avons été au Cap Sounion. C'est sur la pointe Sud de la Grèce continentale et on a une vue assez imbattable de la mer Égée. C'est à cet endroit qu'à été construit le temple de Poséidon. On a donc été voir ce qui restait du temple avec la même guide très intéressante que la veille. Sa ressemble au Parthénon, mais c'est aussi très différent. Le Parthénon est au somment d'une colline dans la ville, alors que le temple de Poséidon a vue sur la mer. D'après la légende, lorsque Thésée est partit combattre le minotaure, son père, le roi Égée, s'est installé au temple de Poséidon pour guetter le retour de son fils. Si il survivait, Thésée devait changer les voiles noires du bateau pour des voiles blanches. Cependant, pendant le retour, Dyonysos (c'est comme le dieu méchant de l'histoire) à pris Ariane (la blonde de Thésée, celle qui lui a donné le fil) comme compagne. Suite à cela, Thésée était très déprimé et il a oublié de changer les voiles. Voyant des voiles noires arriver au Cap Sounion, Égée a cru que son fils était mort et il s'est suicidé en se jetant dans la mer qui porte aujourd'hui son nom.

Le lendemain, on s'était fait dire d'aller voir les ruines du temple d'Artémis à 5km de l'hôtel. On est donc parti une petite gang (sa marche pas vite des parisiens...) vers le temple. Déception. Après Athènes et le Cap Sounion, les ruines du temple d'Artémis étaient de la petite bière. Mais bon, on l'a vu. Voila ce qui conclu le volet culturel de notre voyage, je vais revenir bientôt avec le volet social où je discuterai de long en large de la St-Jean Baptiste, des Grecs et des Italiens, de la nourriture et du lifeguard. OOOoooohh my god, ce cher lifeguard...(rien de gay, attendez le prochain message)
-alex-